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Les rues de Lavannes

Etude toponymique du nom des rues de notre village

Le Chemin des Remparts.
Ce chemin ne suit qu'une partie du tracé original des remparts. Il relie le bas de l'allée des sports à la rue de la comme puis la rue des Ladres au boulevard de la Procession. Comme beaucoup de village à l'époque, Lavannes a eu ses fortifications. Il s'agissait de fossés profonds flanqués de remparts pour rendre plus d'escarpement. Ils faisaient près de quinze mètres de large sur quatre mètres de profondeur. Les remparts de Lavannes ont été vraisemblablement créés dès le début du treizième siècle et existaient encore pour une grande partie en 1914. Ils furent comblés par les décombres des ruines en 1918. Lavannes était entouré de ces fossés et pour communiquer avec la plaine, cinq portes se trouvaient aux extrémités des rues principales. Dans le livre " Histoire de Lavannes " de Cousin-Hénrat ces rues sont énumérées avec l'orthographe encore utilisée en 1892 : il s'agit des rues de Chéffossé, du Burisse, de la Comme, de rue Neuve et de L'Hamée.

La rue de l'Amée.
De nombreuses définitions sont données à cette rue. On trouve, entre autre, le rapprochement avec le mot " âme ". Il s'agirait d'une allusion au cimetière qui se trouve en bas de la rue. En général les rues portant un nom faisant référence à un lieu mènent à ce lieu mais n'en démarrent pas. D'autres pistes peuvent être suivies. En consultant le cadastre de 1835 on constate que la rue de l'Amée est nommée sur une des pages " rue de l'année " et sur une autre " rue de L'ainé ". Il s'agit vraisemblablement d'une, voire de deux erreurs de recopie. Cousin-Henrat dans son livre sur l'histoire de Lavannes cite à plusieurs reprises le lieu-dit " Le bout-de-l'Hamée ". Il se trouve le long du trajet menant de Lavannes à Pomacle. La rue de L'Hamée, qui serait devenue avec le temps rue de L'Amée, est axée dans sa direction. Le mot Hamée serait une évolution du mot de l'ancien français Ham qui désignait alors un hameau, un petit village. Le bout de l'Hamée serait simplement le bout du petit village de Lavannes.

L'allée des Sports.
Il s'agit d'un nom récent. La rue des sports recouvre le trajet d'un ancien chemin qui longeait les remparts et faisait le tour du village. Il s'agissait du chemin des Fossés. Cet axe a été vraisemblablement renommé ainsi pour sa disposition près des terrains de sports.

Le Moulin Boucher.
L'orthographe initiale est " Moulin Bouchez ". Les moulins de Lavannes n'ont pas été nombreux. Sur le cadastre de 1835, deux moulins sont recensés. Le moulin Masson, près de la rue des Ladres, dans l'actuel chemin des Remparts et le moulin Bouchez. Ce dernier est donc soit celui qui a fait l'objet d'une demande de construction en 1545 soit celui qui aurait été édifié par Darbonville en 1752. Il a été démoli en 1892. Il se trouvait à droite du lieu-dit Le Bout-de-l'Hamée entre la route de Pomacle et celle d'Isle sur Suippes.

La rue des Ladres.
Le mot " Ladre " est issu du bas latin Lazarus, nom du mendiant couvert d'ulcères de la parabole de saint Luc. Il signifie lépreux. La lèpre, qui est une maladie de peau très contagieuse a été importée en France par les croisades. Elle n'a disparu de notre pays que vers le XVIème siècle. A l'ouest du village, au bout du chemin de Chalons, se trouve un lieu-dit du nom de " puits de la maladrerie ". Les maladreries étaient plus couramment appelées des léproseries. La présence de cette maladrerie et de la rue des Ladres nous prouvent que Lavannes, comme le reste de la France a été terriblement touché par cette maladie.

Lalle des tilleuls.
Récemment renommée, cette rue ne doit son nom qu'aux tilleuls qui la borde. Elle recouvre le trajet d'un ancien chemin qui longeait les remparts et faisait le tour du village. Il s'agissait du chemin des fossés.

La rue de Caurel.
Cette rue porte le nom du village vers lequel elle est axée. Le nom de Caurel est un toponyme désignant un bois de coudriers (noisetiers).

La rue de Burisse.
Le mot burisse est un nom qui a évolué avec le temps. On rencontre souvent au fil des âges la chute d'un ou plusieurs phonèmes ou syllabes à l'intérieur d'un mot. Ainsi on retrouve en 1892 dans le livre sur Lavannes de Cousin-Henrat la rue du Burisse. Elle a été précédemment nommée rue du Baurise (un seul " s ") (état civil de 1865) et antérieurement la rue du Barise (Cadastre de 1835). On ne peut pas s'empêcher d'essayer de faire une relation avec soit le village de Burigny (détruit en 1650) soit celui de Barysis(détruit en 1300). Ce dernier nom proviendrait de " le barri ", toponyme qui a pour sens " le faubourg, le noyau d'habitation situé en dehors de la ville fortifiée ". Lorsqu'on regard la carte de l'époque on constate que si une rue menait de Lavannes à Barysis elle serait passée par Pomacle, La rue se serait alors nommée rue de Pomacle. Par contre, il se peut qu'une rue menait à Burigny, elle aurait alors été nommé après 1300, date où fut détruit le village de La Mairie situé entre Lavannes et Burigny. Le nom de Burigny a évolué ainsi
850 Buriniacum
1247 Buregnies
1249 Buregni
1282 Burini
1556 Burigny-lez-Victry
1663 On retrouve dans les archives nationales (Q1675) dans un texte sur l'état des biens de l'abbé d'Hauvillers) "Burigny estoit autrefois une village qui n'est plus à présent".

Le chemin de la grosse Borne.
Ce chemin porte le nom du lieu-dit vers lequel il est axé. Le mot " Borne " provient du latin populaire bodina " arbre frontière " Les bornes milliaires étaient dispersées le long des voies romaines et indiquaient les distances entre les différentes villes de l' empire avec comme unité de distance le " milliarum " romain de 1000 pas , soit environ 1481 mètres . Mais dans le nord de la Gaule , on les compta surtout en lieues gauloises de 1500 pas , soit 2222 mètres ! Ces milliaires étaient formés en général de bornes en pierre cylindriques ou carrées d' une hauteur variant de 1,5 à 4 m et de 0,50 à 0,80 m de côté ! Parfois taillées en granit ou même en marbre , elles portaient souvent , outre leur distance par rapport à leur ville voisine , une inscription présentant le caractère de témoignage de loyalisme envers l' empereur ou une inscription en l' honneur du notable local qui avait fait construire ou entretenir la voie . On en aurait retrouvé à ce jour environ 200 répartis sur le territoire français.

Le boulevard des Halliers.
Le mot Hallier est issu de l'ancien français hal(l)ot, " buisson ", lui-même issu, par l'intermédiaire de latin médiéval hasla " rameau ". Un hallier est un gros buisson touffu où se réfugie le gibier. Le boulevard des Halliers est une rue récente. Sur le cadastre de 1835 il apparaît en chemin d'exploitation. .

Le chemin du Graillet.
Ce chemin est en direction d'un lieu dit du même nom. Le Grail est un terme ayant le sens de Corbeau. Il peut être utilisé soit comme sobriquet (personne à la voie criarde) soit comme toponyme, lieux fréquentés par les corbeaux.

Impasse Launois.
Le mot Launois est le même mot que l'aulnaie. Il s'agit d'un endroit planté d'aulnes ou runes. L'Aulne commun prend une importance considérable dans la nature européenne. Il forme, dans des conditions écologiques bien déterminées, dans les endroits où la nappe phréatique atteint un niveau fluctuant ou élevé, des peuplements typiques, les aulnaies. La nappe phréatique est loin du centre du village où se situe L'impasse Launois. Beaucoup de toponyme ont donné lieu à des patronyme mais à l'époque de la renaissance, le phénomène inverse a pu être observé. Des lieux nouvellement défrichés recevaient alors le nom de la famille les occupant. L'impasse Launois devrait sont nom à une ancienne famille de Lavannes, les Launois.

La rue Chefossez.
On retrouve dans le livre sur Lavannes de Cousin-Henrat la rue Chefossez sous le nom de Chéffossé. Ce mot proviendrait de la contraction des termes " Chemin des Fossés ", ces fossés faisant allusion au fossé des remparts. Cette rue faisait partie des cinq rues ouvrant une porte sur la plaine.

La rue Neuve.
Le sens de cette appellation paraît assez claire, si l'on donne à "Neuve" le sens actuel du mot, c'est à dire " récemment créée ". Elle n'est pourtant pas si neuve que cela, cette rue puisqu'elle apparaît déjà sur le cadastre de 1835.

Le chemin de Chalons.
Cette ancienne route était appelée à l'origine chemin de Berru. Suite à sa viabilisation en 1999, en elle est passée de l'état de chemin d'exploitation en voie communale. Le nom de ce chemin a été donné pour son orientation vers la Noié de Chalons (lieu dit), le mot Noie signifiant Fondrière, marais. Il provient du mot de vieux français " noue ", prairie inondable, latin médiéval et bas latin nauda, gaulois *nauda, *naudon, terre marécageuse humide. La noue était souvent un ancien lit de cours d´eau resté très humide. Le nom de Chalons est lié à celui d'une tribu locale, celle des catalauni.

Le Chemin du poteau.
Il s'agit ici d'un lieu dit. Ce toponyme doit son nom au fait qu'il existait vraisemblablement un pièce de bois plantée verticalement pouvant servir à divers usages comme pour marquer les chemins, ou indiquer une direction.

Le chemin Beauchet.
Le nom Beauchet serait une variante de Bauchet. Ce mot désigne une poutre en ancien français, mais on pensera plutôt à un diminutif de Bauche, toponyme qui peut avoir des sens différent selon les régions : terre argileuse (également sorte de pisé) , marécage mais aussi lieu boisé, tailli.

La rue de la Comme.
Il rexiste deux lieux-dits se rapprochant du nom de cette rue : Les Commes et la comme. Selon le glossaire des termes dialectaux de l'IGN (de A. Pégorier) une come (écrit aussi une comme), est un petit vallon, une combe; parfois un petit coteau, de bonnes terres. Ce toponyme correspond bien à la physionomie du paysage. Si on considère que cette comme est une hauteur, il pourrait s'agir d'un mot issu du latin "cumulus", par contre si on prend en compte le creux de terrain, ce serait plutôt le celtique "cumba".

Le boulevard de la Procession.
Il rexiste deux lieux-dits se rapprochant du nom de cette rue : Les Commes et la comme. Selon le glossaire des termes dialectaux de l'IGN (de A. Pégorier) une come (écrit aussi une comme), est un petit vallon, une combe; parfois un petit coteau, de bonnes terres. Ce toponyme correspond bien à la physionomie du paysage. Si on considère que cette comme est une hauteur, il pourrait s'agir d'un mot issu du latin "cumulus", par contre si on prend en compte le creux de terrain, ce serait plutôt le celtique "cumba".

Marie-Hélène Guénard.

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