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Les Guerres


Campagnes de 1814 et 1815

Elles sont particulièrement néfastes aux populations de la région de Reims, par les marches et contre-marches effectuées par les troupes françaises et ennemies qui vivent sur le pays ; il en résulte des réquisitions et plus souvent des vols et des pillages. Dans sa chronique, M. Cousin rapporte que le curé de Berru, Jean-Louis Dey, est brutalisé par les Russes et dépouillé de ses vètements le laissant presque nu . . . Le boulanger de Berru voyant le curé dans ce piteux état s'empressa de lui donner un sarrau (blouse) pour qu'il put rentrer plus décemment dans son presbytère . Il signale également que lorsque les Russes arrivèrent à Berru le 15 août 1815, on était à la moisson des seigles . Traçant une route pour aller de Berru à Witry, ils furent génés par des douzaines de gerbes de seigle ; ils les déplacèrent et les mirent en croisettes comme ils ont l'habitude de le faire en Russie ; cette méthode fut utilisée et prit le nom de douzaines à la Russe .


La guerre de 1870

Après la capitulation de Sedan, les Prussiens envahissent une fois de plus notre région. Le 4 septembre 1870, des uhlans pénètrent dans Lavannes, un des leurs est tué par un franc tireur (soldat attardé et isolé). Furieux, les Prussiens encerclent le village; une batterie allemande installée au Mont de la Fourche bombarde le village qui sera pillé. Six maisons sont incendiées. Le soldat français sera retrouvé, battu et lardé de coups de baionnette; soigné par le curé du village, l'abbé Legendre, il reprendra du service dans l'armée mais sera tué en 1871 au siège de Soissons.


La guerre de 1914-1918

La mobilisation générale décrétée le 31 juillet 1914 affecte à Lavannes une cinquantaine d'hommes âgés entre 21 et 48 ans. Elle provoque bien entendu une profonde perturbation dans la vie des familles. La moisson est retardée d'autant plus que l'arrivée des troupes allemandes vers le 25 août disperse la population qui fuit l'envahisseur. Les uns vont à quelques kilomètres chez des amis derrière Reims ; d'autres s'enfoncent vers le sud de la Marne en emportant un peu de linge et quelques souvenirs. Ils seront pris par la bataille de la Marne qui stoppe l'élan des armées allemandes vers Champaubert, Mondement et les Marais de St Gond. Reprenant l'offensive, les armées françaises obligent alors les Allemands à battre en retraite et à abandonner Reims pour trouver des points d'appui avec les forts de Nogent, de Berru, de Witry, de Fresnes et de Brimont qui constituent des abris en béton relativement efficaces contre les tirs d'artillerie. Tout un réseau de tranchées, de fils barbelés forme le front , c'est à dire les positions des armées en présence les Français étant un peu devant Reims au Linguet, les Allemands occupent Cernay. Cette situation resta à peu près stable durant 4 longues années.

Fin 1915, 80 personnes âgées et enfants sont évacués vers la France non occupée. Vinnent ensuite les préparatifs de la grande offensive française d'avril 1917. Des sapes de 5 à 6 mètres de profondeur sont creusés autour du village par les civils sous commandement allemand. Ces couloirs servent à abriter les troupes allemandes. En mars 1917, une trentaine de civils sont évacués vers la région de Sedan. Il reste alors à Lavannes 25 personnes valides occupées aux corvées imposées par la Kommandantur. Ces personnes seront ensuite évacuées vers les Ardennes. Le 11 novembre 1918, l'Armistice esr signé. La population put revenir au village. Les habitants ne pourront que constater l'état lamentable où se trouve leur village : Les deux tiers des maisons sont en ruine, la charpente du grand clocher repose sur les décombres de l'église. Il faut déblayer le village. Ce sera le travail des prisonniers allemands, logés dans un camp provisoire au chemin de Nogent. Les décombres seront transportés dans les remparts édifiés quelques siècles auparavant.


La guerre de 1939-1945

Après l'alerte et la fausse mobilisation de 1938 (qui se termina par les accords de Munich) ce fut hélas un an plus tard, la deuxième guerre mondiale qui mobilise en août 1939 tous les éléments jeunes du village de2l à45 ans.

Ce sera d'abord pendant sept mois la drôle de guerre , d'un calme anormal qui se transforme le 10 mai 1940 en une offensive foudroyante. Bafouant la neutralité belge les blindés allemands appuyés par une aviation particulièrement audacieuse, pénètrent en France en franchissant la Meuse à Sedan, délaissant provisoirement la ligne Maginot dressée sur notre frontière de l'est considérée inviolable. La progression des troupes allemandes est particulièrement rapide puisque le 12 mai les habitants sont dans l'obligation d'évacuer le village pour grossir le flot des populations qui fuient l'envahisseur. Les longues colonnes de charrettes hippomobiles, d'autos particulières, rarement de tracteurs, parfois de petites voitures poussées à bras, encombrent les routes pour se disperser dans les villages de l'Aube, de l'Yonne, de la Creuse, etc . . . où certains avaient trouvé asile en 1914.

Après le passage de la Loire par les Allemands, ce fut l'Armistice de juin 1940 qui sanctionne la défaite sans doute la plus cruelle de notre histoire. Le retour courant juillet sera plus ou moins pénible, selon la distance et les difficultés rencontrées, pour retrouver des maisons pillées. Fort heureusement pour Lavannes est intact, la bataille ayant épargné notre région.

Chacun se remet au travail en effectuant la moisson avec l'aide des réfugiés ardennais qui ne peuvent rentrer chez eux, une zone interdite ayant été établie au-delà de Rethel.

Au cours de la retraite de mai et juin 1940, 20 soldats originaires de Lavannes sont fait prisonniers en Allemagne ; ils ne seront libérés qu'en mai 1945. Tout en étant moins pesante que l'occupation de 1914-1918, la présence ennemie se fait sentir par de multiples réquisitions (céréales, paille, foin, bétail).

Durant l'hiver 1943-1944, une forteresse volante (avion à 4 moteurs) est abattu sur le territoire de Lavannes. Les aviateurs seront enterrés dans le cimetière du village.

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