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Les Biocarburants et le stockage du carbone

Par rapport à l’énergie fossile (gaz, pétrole), la betterave et le blé ont largement leur carte à jouer car il s’agit d’énergies renouvelables dont le bilan sur l’effet de serre (émission de CO2) est positif. Au delà des bio carburants, ces mêmes cultures peuvent contribuer à la lutte contre l’effet de serre en tant que source de chaleur et d’électricité.


I - La place de la biomasse dans la lutte contre l’effet de serre
La lutte contre l’effet de serre conduit à recourir à des énergies renouvelables. Parmi celles ci, les énergies tirées de la biomasse ont particulièrement vocation à être utilisées dans les transports routiers (biocarburants), pour le chauffage (immeuble collectifs, serres par exemple) et pour la production d’énergie . La production combinée de chaleur et d’électricité (« cogénération ») pour leurs propres besoins avec possibilité de revendre une partie de l’électricité au réseau peut être intéressante pour des entreprise industrielles.


II – Céréales, économies d’énergie fossile et réduction du CO2 atmosphérique
Pour un hectare de céréales, il a fixation annuelle de 5 à 6 tonnes de carbone dans les plantes, déduction faite de l’équivalent carbone du gaz carbonique (CO2) généré par la fabrication des intrants et lors des interventions culturales. Chaque année également le développement racinaire et l’enfouissement des résidus de culture soustraient durablement 0.2 tonnes / ha de carbone à l’atmosphère.
En conséquence, utiliser le carbone « récolté » sous forme de grain et de paille en remplacement de carbone fossile (hydrocarbure liquide, gaz, charbon) est particulièrement intéressant pour lutter contre l’effet de serre. L’émission de CO2 issue de la combustion est une bonne partie compensée par l’absorption qu’ils en font pour croître. Ce n’est bien sûr pas le cas pour le carbone fossile.
Si la France utilisait ne serait-ce que 15% de ses pailles pour produire de la « bio-chaleur », comme le Danemark, elle réduirait de 3.2Mt par an ses émissions de CO2 soir 5.5% des réductions auxquelles l’oblige le protocole de Kyoto à l’horizon 2010.


III – La nécessité de mesures variées.
A défaut d’obligation d’incorporation, des exonérations fiscales restent indispensables pour favoriser l’utilisation des bio-carburants même si leur coût de production ont baissé (de 5F à 3.5F pour le bio-éthanol). Le bio-éthanol serait plus compétitif s’il pouvait être directement incorporé dans les essences.
Pour la production de chaleur à partir de paille, c’est avant tout le surcoût à l’investissement qu’il faut compenser comme cela se fait pour les équipements fonctionnant au bois.
Des aides à l’équipement sont également nécessaires pour la cogénération à partir de produits de biomasse. Le tarif de rachat de l’électricité ainsi produite est lui aussi fondamental. En France, il est moitié moindre qu’en Allemagne. Il faudrait l’aligner sur le tarif imposé pour le rachat de l’électricité éolienne.
Quatre initiatives menées par le Gouvernement et les Organisation de grandes cultures (céréales, oléagineux, sucre, fourrage déshydratés) laissent espérer des perspectives de développement d’énergies renouvelables à partir des culture arables.
En effet, le lancement de la Charte de l’environnement et du débat national sur l’énergie va contribuer à préciser la part de chaque source d’énergie dans l’approvisionnement de notre pays. De plus, les autorités françaises mettent en place une mission « développement durable » et un plan « Plan climat 2003 ». Ce dernier doit permettre d’atteindre les objectifs de diminution de gaz à effet de serre selon le protocole signé à Kyoto, surtout dans les transports, à l’habitat et les services tertiaires.
Les enjeux pour l’agriculture françaises sont cruciaux qui l’on considère que le blé, la betterave et le colza seraient utilisés pour la production de carburants, chaleur ou électricité à hauteur de 2.5 millions d’hectares à l’horizon 2010 (aujourd’hui : 400 000 hectares). Ces initiatives sont sans aucun doute de bonne augure dans le contexte européen et mondial actuel.


Pour plus d’informations consulter le site : www.agpb.fr



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